
David Bazergue
DG de la Fédération des Fromagers de France
Nouvel adhérent
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis David Bazergue, Délégué Général de la Fédération des Fromagers de France.
Me concernant, j’ai une expérience d’un peu plus d’une vingtaine d’années dans le milieu des organisations professionnelles et plus largement dans le secteur de l’industrie alimentaire. Je suis diplômé de deux Masters 2, l’un de management de la qualité dans les industries agroalimentaires et l’autre de management des organisations spécialisé dans la gestion des associations.
J’ai commencé ma carrière en tant qu’ingénieur conseil dans les industries alimentaires. Ensuite, j’ai eu une expérience à la Fédération des Fromagers de France, où j’ai été responsable qualité et où j’ai pu évoluer dans mes missions. J’ai quitté la fédération au bout d’une dizaine d’années. J’ai été ensuite DG de la Fédération de l’Industrie de la Charcuterie (Fict) pendant 3 ans et je suis ensuite revenu à la Fédération des Fromagers de France dans le cadre d’une restructuration de la fédération, de réorganisation et de relance d’un projet stratégique.
La Fédération des Fromagers de France est la fédération patronale qui représente le métier de crémier-fromager. C’est un métier d’artisan qui est spécialisé dans le commerce de détail de produits laitiers, soit en magasin soit sur les marchés. Il y a en France, environ 4 000 entreprises. Ils représentent environ 1,7 milliard de CA et 15 000 emplois.
C’est un métier qui est à la fois ancien puisqu’il trouve ses origines au 19ème siècle avec l’essor du commerce alimentaire. Et assez récent car c’est un métier qui a eu une forte attractivité auprès de public en reconversion professionnelle ces 15 dernières années avec un essor après la pandémie. On a toute une logique d’accompagnement de ces personnes, sachant que les ¾ de nos entreprises n’existaient pas avant 2010. Il y a eu beaucoup de créations d’entreprises ces dernières années.
Dans le scope de notre Fédération, on apporte des services de renseignement à nos adhérents, service juridique, service lié à l’étiquetage, la réglementation hygiène, service en ligne, service de médiation de la consommation. On a également mis en place un plan de maitrise sanitaire en ligne.
On est aussi très investis dans la convention collective. On a créé en janvier 2022, avec les autres fédérations patronales partenaires, une convention collective « Métiers du commerce de détail alimentaire spécialisé ». Cette convention collective est issue d’une scission de branche, qui était plus large au départ.
L’enjeu important pour la fédération est la professionnalisation du secteur. C’est pourquoi, nous avons obtenu, en 2015, la reconnaissance en tant qu’artisan du métier de crémier-fromager. Nous avons également obtenu la création d’un CAP Crémier-Fromager par l’Education Nationale. Nous avons également porté une Certification CQP de vendeur-conseil crémier-fromager, que nous avons mise en place en 2022 avec la Branche.
Nous sommes 15 permanents répartis entre la fédération et notre centre de formation qui est l’école française du fromage et dont j’assure également la Direction générale.
Qu’est ce qui a motivé votre adhésion au Cedap ?
Je suis un ancien adhérent. En tant que DG, on court souvent après le temps, mais il est important de se donner les moyens de participer au collectif et suivre les travaux du Cedap.
Je suis convaincu de l’intérêt de l’adhésion au Cedap. Je vois que ces dernières années le réseau du Cedap s’est développé, il y a une bonne dynamique et cela incite à adhérer avec tous les services et outils proposés.
J’adhère donc pour créer du lien avec des confrères et pour échanger sur nos organisations. Et le Cedap permet cela : partager des sujets communs, réfléchir à comment on peut travailler collectivement pour mieux faire connaitre la place de nos organisations dans la démocratie.
Pour vous, être membre du Cedap, ça signifie quoi ?
Faire partie d’une communauté.
À la fois bénéficier de services pour gagner en efficacité et se développer dans son poste de DG et dans le rayonnement de son organisation. Il s'agit aussi de renforcer le rôle de l’OP en tant que corps intermédiaire pour contribuer à faire mieux reconnaitre ce type d’organisation.