
Delphine Benda,
SG de l’UNOCAM,
Nouvelle adhérente
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis Secrétaire Générale de l’UNOCAM depuis 5 ans. L’UNOCAM, c’est l’Union Nationale des Complémentaires Santé. Précédemment, j’ai été Directrice de la protection sociale du MEDEF et conseillère « affaires sociales » dans un groupe politique à l’Assemblée nationale. J’ai un parcours à la fois tourné « affaires publiques » et « affaires sociales ».
Je suis très fière de travailler pour le secteur de la santé au croisement d’enjeux sociétaux, sociaux, économiques et financiers majeurs. Les complémentaires santé sont un élément indispensable de l’accès aux soins. Si le système de santé français est un des plus protecteurs au monde, c’est grâce à la complémentarité entre l’Assurance Maladie obligatoire et les complémentaires santé.
L’UNOCAM a pour caractéristique d’avoir pour adhérents des organisations professionnelles. Elle regroupe principalement la Mutualité Française, France Assureurs et le Centre Technique des Institutions de Prévoyance (CTIP).
L’UNOCAM a aussi pour caractéristique d’avoir été créée en 2004 par la loi puis mise en place par le secteur sous forme associative. Vingt ans après, elle est un partenaire reconnu et installé dans le paysage institutionnel. Le raisonnement qui avait présidé à sa création était le suivant : un système de santé efficient passe par une bonne gouvernance et donc par une coordination entre l’Assurance maladie obligatoire et les organismes complémentaires. Face aux défis actuels, cette approche est plus que jamais pertinente.
L’UNOCAM est un des interlocuteurs des pouvoirs publics. A ce titre, elle est obligatoirement consultée pour avis sur tous les projets de texte ayant un impact sur le secteur des complémentaires santé et est membre de plusieurs instances de dialogue comme le CDOC ou le Comité de suivi du 100% Santé.
L’UNOCAM a aussi un rôle de partenaire conventionnel et participe à ce titre aux négociations conventionnelles entre l’Assurance maladie et les syndicats de professionnels de santé libéraux – c’est une reconnaissance importante du secteur, de sa place et de son rôle.
Enfin, l’UNOCAM est comme toute organisation professionnelle un lieu de dialogue et d’échanges entre ses membres. Nous faisons en sorte de faciliter ce dialogue et de faire émerger des initiatives communes. Nous avons par exemple pris un Engagement professionnel pour améliorer la lisibilité des garanties de complémentaires santé ou encore réalisé un baromètre 100% Santé qui nous a permis de suivre la réforme 100% Santé très structurante pour le secteur.
Ces missions sont menées par une équipe resserrée qui peut s’appuyer sur des adhérents et leur réseau d’experts.
Qu’est ce qui a motivé votre adhésion au Cedap ?
Je suis très heureuse de rejoindre le Cedap et je remercie le Bureau, les membres du CA et mes parrain et marraines.
C’est assez naturel de rejoindre ce réseau avec lequel je partage une communauté d’enjeux, d’intérêts et de fonctionnement. Je suis certaine qu’au-delà de la variété de nos secteurs, nous avons beaucoup à partager et à apprendre les uns des autres.
Plus globalement, je suis convaincue que, dans cette période de forte instabilité et de transformations rapides, les « corps intermédiaires » et notamment les associations professionnelles ont un rôle important à jouer auprès des pouvoirs publics et des décideurs. Nous sommes tous animés par la défense de notre secteur d’activité mais je crois aussi porteur d’une vision d’intérêt général.
Pour vous, être membre du Cedap, ça signifie quoi ?
Si je devais résumer, je dirais : convivialité et expertise !
Je me réjouis de faire partie de cette communauté, celle de ceux qui sont en dialogue permanent avec les pouvoirs publics, et d’élargir mon réseau par de nouvelles rencontres, les adhérents du Cedap mais aussi ses partenaires.
J’ai déjà pu constater que le Cedap était un centre d’études et d’expertise que ce soit sur le lobbying, la RSE, les chiffres-clés des organisations professionnelles… Selon les sujets, je participerai volontiers aux webinaires et aux temps d’échanges organisés.
Le Cedap met aussi en lumière des bonnes pratiques et des initiatives innovantes, qui seront j’en suis sûre des sources d’inspiration, en particulier au moment où nous préparons un rapport d’activité « spécial anniversaire » pour les vingt ans de l’UNOCAM !