
3 questions à
Alexandre Fontana, DG du SNTL
Nouveau membre du Cedap
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? vos missions et votre activité ?
Juriste de formation avec une maîtrise de droit carrières judiciaires, j’ai travaillé toute une première partie de ma vie professionnelle pour des élus, d’abord comme attaché parlementaire, puis pour des partis politiques centristes dans le domaine de la communication. J’ai été responsable de la communication de groupes parlementaires, conseiller pour la presse d’un ministre de la Défense. J’ai fait un passage de trois ans au ministère de la Justice comme chef du pôle presse. J’ai ensuite basculé en conseil en affaires publiques. Il y a bientôt trois ans, j’ai rencontré les dirigeants du SNTL – Syndicat National des Transports Légers, qui m’ont proposé mon poste de délégué général actuel. Le syndicat représente aujourd’hui des entreprises (TPE, PME, ETI) des transports légers : ce sont des transporteurs qui utilisent tous types de véhicules de moins de 3,5 t et ou 20 m3, pour transporter des marchandises pour des entreprises ou des particuliers. Le secteur des transports légers est très divers, avec historiquement les entreprises de la course et de la messagerie express, la livraison à domicile souvent dite du dernier kilomètre. Il y a également le secteur bio-médical et de santé qui utilise beaucoup de transporteurs légers. Nos entreprises ont des problématiques de coût du transport souvent marginalisé, d’accès aux centre-ville (restrictions de circulation, manque d’aires de livraisons), d’électrification des flottes (notamment pour tout le transport frigorifique). Elles sont également fortement impactées par des nouveaux modèles, de types plateformes, cotransportage de colis etc… qui échappent aux normes et obligations pesant sur les transporteurs légers, et conduisent à une uberisation galopante du secteur. Globalement les problématiques de logistique et de flux logistiques sont assez mal compris des pouvoirs publics, qui les abordent trop souvent sous l’angle des externalités négatives pour les électeurs des cœur de villes, et insuffisamment sous l’angle de l’importance stratégique de la fluidité du transport et de la logistique pour renforcer notre économie et notre souveraineté.
Qu’est ce qui a motivé votre adhésion au Cedap ?
Le SNTL est une OP dont la représentativité est portée par l’Union-TLF, très impliquée dans le CEDAP. Je connaissais Olivier Poncelet avant ma prise de poste au SNTL. Lorsque je suis arrivé, il m’a tout de suite parlé de l’intérêt des travaux et échanges au CEDAP. J’ai été invité à une soirée de remise des prix en octobre dernier, et j’ai beaucoup apprécié les échanges ce soir-là. Je connais d’autres Cedapiens comme Valérie Dequen, déléguée générale de l’AFT Transport et Logistique et Alexandra Lemay-Coulon, secrétaire générale de l’Association française des Marchés Financiers, qui m’ont dit l’intérêt de faire partie et de s’impliquer au CEDAP, notamment pour un dirigeant d’une petite organisation d’avoir l’occasion d’échanger, de benchmarker, de connaître les dernières et ou meilleures pratiques de com, de gestion des communautés d’adhérents etc… Lorsque Philippe Charbit, délégué du SNDP – Syndicat National des Dépositaires de Presse, syndicat partenaire et cousin du SNTL (nous avons les mêmes problématiques de véhicules légers) a adhéré au Cedap en mars dernier, j’y ai vu le signe qu’il fallait que je participe également à l’aventure…
Pour vous, être membre du Cedap, ça signifie quoi ?
J’espère pouvoir être disponible pour participer aux nombreux événements organisés, tant les formations que les échanges lors des Cedap’hter ou d’autres moments conviviaux. Le Cedap, est un réseau d’expertise, ce sont des valeurs partagées. Comme dirigeants d’associations ou organisations professionnelles, même s’il y a des fédérations importantes et des plus petites j’ai le sentiment que nous partageons des problématiques similaires. Les échanges avec des dirigeants d’autres secteurs professionnels peut nous éclairer sur notre propre fonctionnement, apporter des idées nouvelles. Enfin, nous représentons des entreprises et leurs dirigeants, nous avons besoin de leur engagement, il est donc juste que comme dirigeants d’associations professionnelles nous nous engagions pour promouvoir et défendre notre « profession ».