Adrien VANDEVELDE,
DG du SYNESI,
Nouveau membre du Cedap
Qui êtes-vous ?
Adrien Vandevelde, je suis Délégué Général du SYNESI. C’est le Syndicat National des Employeurs Spécifiques d’Insertion. Nous sommes une organisation professionnelle qui représente principalement les Ateliers et Chantiers d’insertion. Il s’agit d’entreprises associatives à but non lucratif dont le métier principal est l’insertion afin de permettre aux personnes éloignées de l’emploi de pouvoir bénéficier d’un emploi et d’un accompagnement socioprofessionnel de façon à pouvoir réintégrer à terme l’emploi classique.
Nos adhérents sont des entreprises avec des activités très variées, aussi bien autour du secteur de l’environnement (entretien d’espaces verts, maraichages) que de la restauration, des services, ou du réemploi.
Nous avons également une branche professionnelle des Ateliers et Chantiers d’insertion qui compte environ 1300 structures pour 40 000 salariés dont à peu près les ¾ sont en parcours d’insertion.
Au sein du SYNESI, nous sommes 5 permanents et avons 2 principales activités :
- La négociation sociale. On assure également le secrétariat paritaire de la branche.
- L’accompagnement de nos adhérents sur des sujets de droit social.
Quant à moi, j’ai une Licence en droit et sciences politiques, un Master en communication politique et publique et un exécutive MBA de la Sorbonne en management d’entreprises. J’ai commencé ma carrière en tant que collaborateur d’élus à la mairie de Paris. J’ai ensuite été pendant 7 ans Secrétaire Confédéral à la CFDT et j’ai également fait un passage dans le conseil, chez alixio. Depuis février 2023, je suis DG du SYNESI.
Qu’est ce qui a motivé votre adhésion au Cedap ?
Mon président m’avait parlé de vous. Il pensait que le Cedap pouvait être bien pour moi. Je connaissais également 2 collègues de l’UDES qui sont adhérents.
Il est vrai qu’être DG d’une organisation professionnelle est un exercice qui peut être assez solitaire surtout dans des petites structures. On a des problématiques qui sont propres à la fonction de DG dont on ne peut pas parler avec notre gouvernance ou des membres de l’équipe. Donc se retrouver avec des pairs et pouvoir discuter d’un certain nombre de problématiques que l’on rencontre, c’est assez intéressant. Ça permet de sortir de son isolement et d’enrichir sa pratique professionnelle.
Par ailleurs, j’ai vu qu’il y avait aussi beaucoup d’événements sur des thématiques métiers qui étaient intéressantes et qui permettaient de rester au fait des évolutions dans le secteur des Associations Professionnelles, des bonnes pratiques métiers et de questionner ses propres pratiques.
Pour vous, être adhérent du Cedap, ça signifie quoi ?
Construire une dynamique pour la reconnaissance des Corps Intermédiaires de façon générale mais notamment des Associations Professionnelles. On est dans un contexte où le rôle des Corps Intermédiaires n’a jamais été aussi important et où malheureusement ils n’ont jamais été aussi peu considérés. Donc je pense que c’est important qu’à son échelle, le Cedap puisse contribuer à cette reconnaissance. J’ai envie de m’inscrire dans cette dynamique-là.
J’espère aussi pouvoir apporter des choses par mon parcours, le fait que j’ai été des 2 côtés, côté organisation de salarié et organisation patronale.