Qui êtes-vous ?
Je suis Benoit Ramozzi, Délégué Général de LÉVÉNEMENT. Je suis en poste depuis octobre 2019. LÉVÉNEMENT est une organisation professionnelle qui rassemble les agences de communication événementielle. A ce jour, nous avons près d’une centaine d’adhérents. L’organisation défend l’intérêt des agences de communication événementielle, l’intérêt de la filière plus globalement, mais aussi accompagne ses adhérents avec des outils, des services et valorise le métier de communicant en événementiel.
Comme vous le savez, quelques mois après mon arrivée, nous avons été plongés dans le chaos du covid, qui a frappé de plein fouet le secteur de l’événementiel, et c’est là que le rôle des associations professionnelles est très important. On a saisi ce sujet de crise pour être au plus près de nos adhérents. On se devait d’être pertinents, réactifs et prendre la parole pour défendre l’intérêt de nos entreprises. Avec cette crise, notre nombre d’adhérents a bondi, nous avons été très présents dans les médias et dans les cabinets ministériels. Nous avons pleinement joué notre rôle d’organisation professionnelle.
Concernant mon parcours, avant d’arriver à LÉVÉNEMENT, j’occupais le poste de responsable du pôle communication de la Fédération des Particuliers Employeurs de France pendant 9 ans. J’ai fait des études de communication, un IUT en communication et l’ISCOM en spécialité RP, communication globale et événementielle. Donc cela a fait sens de rejoindre LÉVÉNEMENT par la suite. J’ai toujours eu un parcours au sein d’Organisations Professionnelles, j’ai travaillé pour l'Ordre des experts-comptables, pour la FEPEM et maintenant, je défends un métier auquel je crois énormément, la communication événementielle.
Comment définiriez-vous le rôle de DG ?
Le DG a plusieurs casquettes. Il doit gérer une grosse partie administrative afin que sa structure soit viable notamment sur le plan financier. Mais c’est surtout quelqu’un qui anime une communauté d’adhérents, de chefs d’entreprise. C’est aussi être très à l’écoute et avant-gardiste sur les sujets de fond. Le DG doit aller au contact de ses adhérents, faire remonter les dysfonctionnements de la filière, mais également les bonnes pratiques et les partager. C’est donc avoir l’esprit de synthèse de tout ce qui se fait et être capable de le remonter à la communauté.
DG, c’est une fonction de terrain, d’écoute. On fait la tournée de nos adhérents régulièrement, on va au contact des collaborateurs aussi. On ne parle pas qu’aux dirigeants. C’est important que notre structure soit connue des collaborateurs, car souvent, ce sont eux qui utilisent nos services, nos guides…
Enfin, c’est aussi beaucoup d’opérationnel au quotidien, notamment pour des petites structures comme la nôtre (2 permanents).
Pourquoi être adhérent au Cedap ?
C’est un partage de bonnes pratiques, s’entraider, on se sent moins seul sur des problèmes donnés : le social, comment on anime une communauté, comment on défend l’intérêt de ses adhérents…
Donc pour résumer, être adhérent au Cedap, c’est une sécurité, mais c’est également ce besoin d’appartenance à une communauté collective. On sait qu’on n’est pas seul.
Enfin, le Cedap défend l’intérêt de nos métiers. C’est un beau métier, très engageant. Si on ne croit pas en notre sujet, cela ne fonctionne pas.